
Témoignage de Linda, militante
« Le virus n’a pas de frontière. Ce n’est pas parce qu’on a beaucoup d’argent qu’on a un respirateur en or. J’espère que les plus aisés ont compris ce que c’est d’être pauvre, de ne pas avoir les moyens. Lorsqu’on est pauvre on est confiné et isolé toute l’année. On sort très peu ; on ne va pas au spectacle, on ne peut pas aller en vacances. Les gens râlent aussi pour rien alors que nous, on ne peut même pas payer internet. C’est un privilège d’avoir internet.
Que les gens réfléchissent et analysent leur bien-être, qu’ils arrêtent de se plaindre et de ne penser qu’à eux.
Comment je suis restée solidaire pendant le confinement :
J’ai aidé mes 2 voisines plus âgées, en allant faire des courses pour elles.
J’ai aidé aussi un Monsieur qui a des difficultés à tout faire seul.
Comme je fais de la couture, les gens m’ont demandé de leur faire des masques. J’en ai fait une 100taine et je me suis occupée ainsi.
C’était ma participation sociale pendant le confinement. »